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Vivre le temps ordinaire #5
Dimanche 20 février 2022

Nous vous donnons rendez-vous dans notre newsletter hebdomadaire pour vivre le temps ordinaire de manière extraordinaire.
Dimanche 20 février 2022

Cliquez sur le bouton pour lire la Parole de Dieu (Lc 6, 27-38)
Seigneur, Tu nous veux dans la charité, mais quelle attitude adopter face à la violence ?
Ta manière d'aimer porte son exigence jusqu'à l'amour de l'ennemi !
Et certainement la non-violence : Jésus ne peut encourager qu’à exister sans écraser, ni s’écraser…
Où est le pas vers plus d'humanité, dans les situations citées ? La connaissance des usages au temps
de Jésus est précieuse pour éclairer cet évangile :
la gifle donnée au temps de Jésus était un acte humiliant, qui cherchait à forcer quelqu'un qui sortait
du rang à revenir à sa position sociale initiale, considérée comme inférieure.
Présenter l'autre joue, c'est réussir en situation de crise à relever la tête, à regarder son interlocuteur,
en refusant d'être rabaissé. Jésus invite l'homme dit inférieur à faire respecter son égale dignité.
Tendre l'autre joue, c'est ne pas accepter passivement mais interpeller la conscience de l'autre
en s'adressant à son humanité, avec l'adjectif autre qui renverrait à l'altérité.
Si la loi permettait de prendre ses biens à un endetté, qu'en était- il d'un pauvre qui n'aurait
que tunique et manteau ? Tunique portée à même la peau du temps de Jésus, et manteauprécisément
seul bien qui ne peut être saisi :
le donner à celui qui veut aussi la tunique, quand on n’a presque rien, réduit à la nudité.
Or celui qui voit la nudité en Israël est rendu honteux et impur... Interpellation...
Et mise en évidence de la dureté du cœur de celui qui aurait « trop » bonne conscience,
en appliquant les procédures d'une justice trop « courte »...
Vient ensuite peut-être le souci d’écarter un peu l’« Adam d’argile » et de réactions pour faire advenir
l’Adam « spirituel », qui accompagne, qui entend le besoin de l’autre avant de se sentir lésé, qui donne
du temps, de l’écoute, qui cherche à comprendre…et trouve ainsi des solutions nouvelles…
En sortant de ses instincts de propriété, de ses « donnant-donnant », pour faire circuler plus de gratuité,
et une Autre réciprocité dans ses relations…
Raphaëlle Claudel, et merci à Anne et Étienne
Pastorale diocésaine de la Santé

Si vous aimez ceux qui vous aiment, 
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Pour s’ouvrir davantage à la Parole de Dieu durant le Temps Ordinaire, nous vous invitons
cette semaine à un acte concret comme proposé ci-dessous :
- "Je n'ai pas voulu porter la main sur le Messie du Seigneur." (1ère lecture)
Sur qui est-ce que je porte la main ? Cela peut être une violence subtile. Je fais le point
sur les abus, même minuscules, dont je peux être l'auteur (décider à la place de l'autre,
lui couper la parole, l'aimer pour moi et non pour lui...) - "Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits." (Psaume)
Je pense à plusieurs bienfaits que j'ai reçus de Dieu. Je ne les oublie pas. Je le remercie. - "Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux." (Évangile)
Je décide de faire plaisir à quelqu'un qui me fait souffrir ou qui m'énerve. - Etc.
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